Cancers des voies aérodigestives supérieures, concernent la bouche (plancher, palais, langue, amygdales), les joues, les gencives, les lèvres, le larynx, le pharynx, le nez, les sinus et le nasopharynx.
Ces tumeurs se situent dans des zones anatomiques essentielles à la vie pour respirer et s'alimenter et parler.
On distingue deux groupes :
Le tabac et l'alcool sont les principaux facteurs de risque. Le risque est proportionnel à la quantité et à la durée de la consommation.
Les autres facteurs sont: lésions chroniques des muqueuses, exposition professionnel à des agents toxiques (poussière de bois, peintures...), contamination par virus (HPV,EBV), mauvais état buccodentaire...
Ils sont nombreux. Les plus fréquents : une plaie dans la bouche qui ne guérit pas, un enrouement ou un changement de voix persistant, une lésion rougeâtre ou blanchâtre persistante dans la bouche, une gène pendant la déglutition, un ganglion dans le cou, un saignement dans la bouche, une douleur dans l'oreille...
Examen visuel et réalisation d'une biopsie. Si celle-ci confirme le caractère malin de la lésion, un bilan sera réalisé qui comprendra :
Votre dossier sera présenté en réunion de concertation multidisciplinaire en présence des ORL, Stomatologues, Oncologues, Radiothérapeutes, Isotopistes et Anatomopathologistes.
Le traitement pourra comporter une chirurgie pour les tumeurs bien limitée de la cavité buccale par exemple. On pourra également réaliser une radiochimiothérapie concommittante soit avec du platine ou s'il y a des contrindications associées avec de l'ERBITUX quand la chirurgie s'avère trop mutilante ou en complément d'un geste chirurgical en cas d'envahissement ganglionnaire. En cas de tumeur localement avancé, on pourra également débuter le traitement par une chimiothérapie d'induction suivie d'une radiothérapie associée à l'Erbitux.
Dans les cas ou une radiothérapie doit être réalisée celle-ci se déroulera sur le site Saint-Joseph. Grâce à la technique par IMRT (radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité), les effets secondaires sur les tissus sains seront réduits.
La radiothérapie dure en général 6 à 7 semaines. Les effets principaux consistent en inflammation des muqueuses. L'institution offre la possibilité de traitement par laserthérapie en cas de mucite sévère.
La chimiothérapie consiste le plus souvent en perfusion de cisplatine en IV. Les effets secondaires sont: nausées, vomissements, neuropathies, neutropénie fébrile, toxicité auditive et rénale, mucite. En cas de contre-indication, on aura recours à une thérapie ciblé antiEGFR erbitux.
Si le bilan d'extension montre une maladie avec extension à distance, on procédera d'abord par une chimiothérapie.
Le GHdC propose également une consultation de tabacologie, un soutien par une psychologue lors de chaque passage à l'hôpital de jour, une surveillance rapprochée par l'équipe de diététique. Dans certains cas on sera amené à proposer la mise en place d'une sonde de nutrition entérale avant la mise en route d'un traitement de radiothérapie ou de radio-chimiothérapie. Le GHdC dispose également d'une équipe de logopède et de kiné de la déglutition.
Date | les vendredis 1x/2 semaines à 08h00 (site Notre Dame) |
Lieu | Site Notre Dame: salle de réunion du CTA |
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