Cancer de la vessie et des voies excrétrices urinaires

La prise en charge des formes localisées et métastatiques des cancers de la vessie et des voies urinaires hautes est assurée par les spécialistes du GHdC. Le cancer de la vessie est le 5e cancer le plus fréquent en Europe. Il touche des hommes dans plus de 8 cas sur 10 et l’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans.

Facteurs de risque

Il n'est généralement pas possible de déterminer une cause unique au cancer de la vessie. On connaît toutefois des facteurs de risque qui augmentent la probabilité d'apparition de ce type de cancer.

Le tabagisme est le principal facteur de risque. Le tabac serait responsable de 30 à 40 % des cancers de la vessie.

Une exposition prolongée dans le cadre d'une activité professionnelle ou non (industries fabriquant des peintures, du textile, des colorants pour textile, du caoutchouc, des matières plastiques...) augmente le risque d'un cancer de la vessie.

Une consultation de tabacologie est vivement recommandée chez votre médecin traitant ou chez un tabacologue: une consultation de tabacologie est organisée sur différents sites du GHdC.

Diagnostic

Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines ( appelée hématurie) ou une irritation vésicale à type de brûlures.

La prise en charge initiale est assurée par votre urologue. Pour établir le diagnostic, le bilan comprend un examen clinique, une échographie de l’appareil urinaire, une cytologie urinaire et une cystoscopie : un fibroscope introduit par les voies naturelles permet de visualiser la paroi des voies urinaires et de biopsier en cas de doute.

Le diagnostic du cancer est établi par l’examen anatomopathologique (ç-à-d au microscope) des lésions suspectes prélevées au cours d’une opération chirurgicale appelée résection transurétrale de la vessie (RTUV).

Traitements

Une intervention chirurgicale par cystoscopie (résection transurétrale de la vessie - RTUV) réalisée sous anesthésie permet d'ôter la ou les lésions tumorales de la vessie.

En cas de tumeurs superficielles, des traitements locaux (chirurgicaux ou médicaux) vous seront proposés et réalisés par votre urologue.

En cas de tumeurs infiltrantes, un traitement chirurgical vous sera proposé, une chimiothérapie néo-adjuvante (avant la chirurgie) en fonction de votre état général et de votre fonction rénale pourra être discutée. En alternative au traitement chirurgical en cas de contre indication opératoire ou de situations particulières, une radiothérapie combinée à une chimiothérapie peut être envisagée.
L’orientation thérapeutique est décidée en COM ( réunion de concertation oncologique multidisciplinaire).

Dans les formes évolutives et métastatiques de la maladie, le traitement repose sur la chimiothérapie ou de nouvelles thérapies ciblées.

Des irradiations (radiothérapie) à visée antalgique peuvent également être proposées.

Surveillance

La période qui suit la fin des traitements fait l’objet d’une surveillance attentive et prolongée en lien avec le médecin traitant.

La surveillance consiste en une consultation complétée selon les cas par des examens (examen clinique, cystoscopie, analyse urinaire, scanner de l’appareil urinaire). Ces examens et leur rythme sont adaptés à votre situation et sont assurés par votre médecin traitant ou spécialiste.

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