C’est par ordre de fréquence, le quatrième cancer féminin après le cancer du sein, du gros intestin et du poumon. Il se développe au niveau de l’endomètre, muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus.
Les symptômes les plus fréquents sont des saignements anormaux, plus spécifiquement en période de post-ménopause : c’est donc plus souvent au-delà de 65 ans qu’il sera diagnostiqué.
Il est souvent associé à une obésité, un diabète ou à une hypertension artérielle.
Il n'y a pas d'examen de dépistage, le diagnostic sera évoqué à l'examen gynécologique. Le gynécologue devra pratiquer une biopsie par curetage pour en avoir une confirmation histologique (examen au microscope).
Dès ce moment on vous proposera un bilan radiologique: CT scanner, résonance magnétique (IRM) pour évaluer l'extension de la maladie et décider de la meilleure approche thérapeutique: hystérectomie radicale, radiothérapie avec ou sans curiethérapie (technique de radiothérapie centrée par voie vaginale).
L'indication d'une chimiothérapie ou d'un traitement hormonal peut dans certaines situations être posée.
Pendant et après le traitement, une surveillance sera conjointement organisée et réalisée tant par votre gynécologue que par l'oncologue.