Le cancer du côlon-rectum se situe parmi les cancers les plus fréquents (deuxième cancer chez la femme et troisième chez l’homme). La Belgique fait partie des pays dans lesquels le risque de cancer colorectal est élevé et d’après les estimations, le nombre de cancers colorectaux devrait augmenter dans les prochaines années.
La plupart des cancers semblent être le résultat d'un ensemble complexe de facteurs comme l'hérédité, les choix de vie ou l'exposition à des substances qui causent le cancer (appelées substances cancérigènes).
Les principaux facteurs de risque de cancer colorectal
Le diagnostic a plusieurs objectifs :
Généralement, deux étapes sont nécessaires pour obtenir un diagnostic précis et complet : un bilan initial et un bilan d’extension.
Ce bilan comprend généralement une consultation avec un gastroentérologue, un examen de l’intérieur du côlon et du rectum (coloscopie), une biopsie et un examen anatomopathologique. Des analyses de sang sont également réalisées.
Le bilan d’extension a pour objectif de compléter le diagnostic. Il consiste à évaluer l’étendue du cancer, c’est-à-dire à déterminer jusqu’où il s’est propagé. C’est ce qui permet de définir le stade du cancer. Plusieurs examens d’imagerie peuvent être réalisés. Souvent, il s’agit d’un scanner du thorax, de l’abdomen et de la région pelvienne, avec injection d’un produit de contraste. Dans le cas du cancer du rectum une IRM rectale est aussi réalisée.
Le délai entre la découverte de quelque chose d’anormal et le début d’un traitement peut parfois sembler long. Ce temps est nécessaire pour réaliser les examens, établir le diagnostic et définir le traitement le plus adapté.
Le traitement optimal pour chaque patient est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire au cours de laquelle tous les spécialistes impliqués dans la prise en charge sont présents.
Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer colorectal : la chirurgie, la radiothérapie (pour les cancers du rectum), la chimiothérapie et les thérapies ciblées.
Les traitements peuvent avoir différents objectifs :
Une fois les traitements terminés, un suivi régulier est mis en place pendant au minimum 5 ans. La surveillance comprend des consultations et des examens médicaux réguliers.
Il est très important d’exprimer et de décrire tous les signes et symptômes qui semblent anormaux, en particulier s’ils persistent. Une récidive de cancer colorectal sur trois provoque des troubles que le médecin peut repérer lors de cet entretien.
Ces troubles peuvent être :
En cas de symptômes, il faut les signaler rapidement au médecin sans attendre le prochain rendez-vous de surveillance.
Les tumeurs qui sont limitées à la paroi du côlon ou du rectum ont un pronostic plus favorable que celles qui ont traversé la paroi ou qui se sont propagées vers d'autres organes.